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Ramené dans mes bagages des États-Unis, il y avait Farenheit 451 de Ray Bradbury, un livre culte encore meilleur en version originale ! Cependant, le livre lui-même avait un peu souffert d'avoir été trimballé, en plus d'être d'un design un peu discutable de base. Du coup, avec l'aide d'Inès, j'ai crée une jaquette qui en jette un peu plus pour ce livre.
Jugez par vous-même…
Une vue d'ensemble, avec le livre tel qu'il est sous la jaquette.
La couverture telle qu'elle est maintenant. Papier découpé et recouvert de colle-vernis.
Et le petit détail qui tue : la tranche (merci Inès pour l'idée).
Vous vous demandez où je suis passée ?
Moi aussi…
Non, plus sérieusement, je suis rentrée en France il y a peu de temps et je me cherche maintenant un travail tout en essayant de caser tant bien que mal toutes les affaires rapportées dans mes placards. C'est encombrant les souvenirs.
J'ai encore quelques trucs à dire sur Boston donc attendez-vous à quelques billets encore avant que je retourne à ma vie de banlieusarde.
Alors, aujourd'hui je vous raconte un dimanche typique avec la bande de NUHOC, le club de rando. Parce que quand ils ne m'embarquent pas dans un chalet à la montagne, ils s'arrangent pour me sortir de chez moi quand même. Déjà je me lève et que vois-je, escaladant la falaise dans mon jardin ?!
Gabe, Westy, Hochiang et Alex en train de tranquillement ouvrir des voies. En plein Boston.
Le sol n'est pas loin, je tiens à préciser.
Mais c'est quand même impressionant.
Alors que je discute avec les gars, Gabe mentionne le fait qu'ils vont naviguer dans l'aprem. Et m'invite. Moi, rater une croisière en voilier ? Ha ha, ce serait mal me connaître. Bien-sûr, j'embarque sans attendre.
Il fait un temps idéal, jolie brise et grand ciel bleu.
Et pour une fois, ce n'est pas moi qui suis à la manœuvre… Faut dire que mes muscles sont les seules fillettes à bord. James, aidé de Gabe, achève ici de virer de bord.
Je ne suis pas la seule à lézarder au soleil… Westy comme moi noyons notre mal de mer dans sa contemplation.
Soleil couchant sur la joyeuse équipée : Gabe en figure de poupe, James en barreur, Alex en statue de glace et Dan en DJ.
Gabe sur fond de Boston. On a la classe ou on ne l'a pas.
Boston, dans toute sa splendeur.
Boston, Boston outragé, Boston brisé, Boston martyrisé ! Mais Boston libéré, libéré par lui-même.
Sans doute avez-vous entendu parler des évènements de cette semaine. Lundi, à l'arrivée du marathon de Boston, deux bombes ont explosé. Panique générale, il y avait beaucoup de monde dans les rues pour l'occasion, c'était jour férié dans l'état du Massachusetts (Patriot's Day, en plus).
Bilan : 3 morts et plus d'une centaine de blessés.
Pourtant dès mardi matin j'avais cours et malgré les conversations sur le sujet, c'était business as usual sur le campus. Avec le retour du beau temps (enfin !) les pelouses se sont couvertes d'étudiants prenant le soleil et révisant pour leurs examens. La Police faisait son travail, les hôpitaux aussi.
Et puis vendredi matin, après être allée me coucher comme une poule, je me réveille à 7h dans une ville morte. Les deux suspects, deux frères, ont été repérés à Cambridge. L'aîné est mort dans la fusillade qui s'en est suivie, ainsi qu'un policier. L'autre a pris la fuite. S'en suit une chasse à l'homme à travers Boston et les villes avoisinantes. Tout le monde se calfeutre, les rues désertes ne s'emplissent plus que du son des sirènes de police et des hélicoptères. On nous recommande de rester éloigné des fenêtres. Boston retient son souffle. Douze heures durant. Dans mon salon, la télé tourne en boucle sur les mêmes images. Le meilleur moyen d’obtenir des informations est d’écouter en ligne les transmissions radios entre policiers. Dans le genre immersif on ne fait pas mieux. Et pas plus flippant aussi… Au bout d’un moment j’arrête d’écouter et me concentre sur ma dissertation. Puis le couvre-feu est partiellement levé et James parvient jusqu’à chez moi après avoir été coincé sur le campus plusieurs heures. Nous mangeons des pancakes au pépites de chocolat pour le dîner (je suis à court de « vraie » nourriture mais, bien-sûr, j’ai de quoi faire de la pâtisserie). Puis nous jouons à Dominion. Il est en train de me battre à plates coutures quand un tumulte de cris nous parvient depuis la fenêtre entrouverte. Quelqu’un met « We are de champions » à fond et c’est ainsi que nous apprenons que le deuxième suspect vient d’être appréhendé.
Boston est dans la rue. Avec 48 universités dans Boston même, ça fait un paquet d’étudiants qui, après une journée entière coincés chez eux, n’ont qu’une envie : faire la fête. Surtout si vous combinez ça avec le stresse des examens et le fait que c’est vendredi soir… On croirait une victoire des Red Sox au World Series. À deux pas de chez moi, au sommet de la colline qui donne son nom à Mission Hill (un des quartiers les plus étudiants de Boston), des centaines, peut-être un millier, de personnes sont réunies. Ça boit et ça fume dans tous les coins (et pas que de la cigarette), le tout sous l’œil fatigué mais patient de policiers qui, une fois n’est pas coutume, sont applaudis quand ils viennent surveiller ce qui se passe. C’est l’amnistie générale apparemment, malgré la loi interdisant de se promener avec un récipient ouvert contenant de l’alcool. Tous se réjouissent sans arrière-pensée. La fête se poursuit toute la nuit, même la pluie de printemps battante qui s’abat sur les fêtards ne les décourage de scander en cœur « USA, USA ». Nombre d’entre eux sont enroulés dans un drapeau ou porte les couleurs du pays.
Décidément, ils sont fous ces Américains…
Et pour la blague: http://www.ina.fr/video/I00012416
Puisque le printemps arrive enfin, il est temps que je raconte mes vacances de printemps d'il y a bientôt un mois. Autant vous dire qu'à ce moment là il faisait encore bien frisquet. À vrai dire il neigeait même encore…
Pour commencer, je monte au Loj pour le weekend. Randonnée dans la neige au programme !
Neige et glace à volonté.
Un beau chien croisé pendant la rando et qui prend la pause.
Départ ensuite pour New York où James rend visite à ses professeurs de lycée. Du coup je visite son lycée…
Dont les recoins regorgent de bizarreries.
Une salle de classe typique.
Ah c'est sûr que ça a plus d'allure que les préfas de mon lycée de banlieue.
Direction le Musée Guggenheim ensuite, et son exposition sur le Gutai.
Je suis hébergée dans le New Jersey, près de NYC, dans la maison des Maniscalco (les parents de James).
Quand il s'arrête de neiger Bella, la chienne des Maniscalco, disparaît complètement dans la neige !
(Elle est ici photographiée en plein bond.)
Le soir, thé et biscuits près du feu après le dîner pendant que James assure l'accompagnement musical.
Le lendemain matin, petit-dèjeuner américain dans un diner avant de prendre le train pour New York.
Retour du côté de New York pour une visite dans une gallerie exposant Basquiat.
(et expérimentation avec mon appareil photo)
Promenade sur une ancienne ligne de métro aérienne transformée en coulée verte.
Petit tour au Rockfeller Center pour monter voir la vue sur NYC.
Y sont tout petit les gens en bas des 70 étages !
Vue sur Central Park, bien gris et tristounet en cet hiver qui ne veut pas finir.
Dernière vue de NYC avant de prendre le bus pour Boston.
Home sweet home ! Balade dans Boston avant de reprendre les cours le lendemain.
Après une longue pause dans mon récit de mon voyage dans les Californies, me revoilà, en décembre 2012, m'appretant à traverser la frontière vers le Mexique. Dans ce sens, USA vers Mexique, des douaniers se contentent de nous regarder passer…
Nous fuyons la frontière le plus rapidement possible, prenant le bus pour Ensenada le jour même.
Premier dîner mexicain dans un bouiboui coloré et trèèès local (nous sommes contentes, Solveig et moi, d'avoir Coline comme traductrice).
Petite promenade dans la ville de nuit.
Promenade qui finit dans un bar, mariachis et foule dense tout aussi locaux.
Notons que Hussong's est l'un des bars qui se revendiquent de l'invention de la margharita.
Le lendemain matin, petit déjeuner dans un café croquignolet.
Promenade dans la ville sous un soleil et une température loin de ceux de Boston.
Déjeuner dans la rue, sur des tabourets branlants, de délicieux tacos de poisson et de crevettes.
Du côté de l'église d'Ensenada.
Au sortir de l'église d'Ensenada.
Au petit mais surprenant centre culturel d'Ensenada.
Une dizaine d'heures de bus plus tard (motilium mon amour), nous débarquons dans un petit village balnéaire, Mulegé, quelque part entre désert, montagne et mer.
Il y a beaucoup d'oiseaux à Mulegé, aigles pêcheurs, vautours, échassiers…
Coucher de soleil depuis le phare de Mulegé, à l'estuaire de la rivière près de laquelle nous campons.
Un gros chat ? Un chien ? Un puma ?!
Dîner dans un des restaurants locaux. C'est bien calme en cette saison !
Le lendemain, 31 décembre, nous partons pour un tour guidé à travers le desert et un canyon pour aller voir des peintures rupestres. Notre guide et son van brinquebalant sur la piste de terre sèche et de sable nous arrête tout d'abord dans une orangeraie pour quelques agrumes rafraichissantes tout juste cueillies.
Pour accéder à la montagne, nous passons par une propriété privée. La dueña (propriétaire) nous souhaite le bonjour, ainsi que ses chiens. Dur la vie quand on est riches et qu'on possède des terres dans le coin…
Les frères Dalton version cactus.
Après une bonne heure de rando, nous voici devant les peintures en questions, peintes par les populations locales avant l'arrivée des espagnols.
Vues assez stupéfiantes. Et on s'est baignées aussi (c'était froid !).
Notre guide nous explique les propriétés des plantes du désert.
Après cette longue journée nous fêtons le Nouvel An avec un feu de camp dans un tambour de machine à laver et des marshmallows.
Le lendemain, nous partons pour une balade en bord de mer. Ici une bande de vautours est dérangée par notre arrivée.
Je me demande si c'est du lichen ou une algue.
Des bougainvilliers de l'autre côté du vitrail d'une petite église perchée sur la colline.
La petite église en question.
De luxuriants bougainvilliers qui sont en fleur un 2 janvier…
La vue depuis la mission.
La prison, transformé en un musée très éclectique.
Une architecture plus que simple, des cellules ouvertes où il n'y a que la place de se coucher.
Après beaucoup trop d'heures de bus et des contrôles militaires fréquents (nous remontons vers la frontière), nous voilà de retour à Tijuana.
Départ de la côte ouest de nuit et c'est magnifique !
Voilà, le récit de mes vacances de fin d'année est enfin fini. Prochain post à propos de mes vacances de printemps dans le New Jersey et à New York.