Curaçao, le souriceau qui poaime


Flux et reflux

Calendrier

L M M J V S D
1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
30

Juillet 2010


Posté le 04/07/10 dans Wordle


Ajouter un commentaire

MUSE au Stade de France


Posté le 15/06/10 dans Outdoors

Et oui, le 11 juin 2010, quand certains regardaient le premier match de l'équipe de France en Afrique du Sud et que d'autres commençaient à bachotter, Krau et moi étions au concert de MUSE au stade de France.

C'était GRANDIOSE.

Leur réputation de bête de scène n'est pas usurpée ! Dès leur arrivée sur scène, un brancard c'est précipité pour évacuer une fille tombée dans les pommes, puis ils ont enchaîné les chansons et le public les connaissaient toutes, ou presque, par cœur. Je dis presque parce qu'on a eu droit à une chanson toute récente à peine sortie en single, qui a été écrite pour le troisième volet des film Twilght. Muse fait dans la mièvrerie maintenant, en plus du symphonique ! Comme vous pouvez le voir, il y avait un petit peu de monde =D Pendant le concert, Dom a même pris une photo pour leur twitter.

(clic-clic pour voir le panorama en grand !)

Voici la setlist :

1. Uprising
2. Supermassive Black Hole
3. New Born
4. MK Ultra
5. Neutron Star Collision (Love Is Forever)
6. Guiding Light
7. Interlude
8. Hysteria
9. Nishe
10. United States Of Eurasia
11. I Belong To You (+ Mon Cœur S'ouvre à Ta Voix)
12. Feeling Good
13. MK Jam
14. Undisclosed Desires
15. Resistance
16. Starlight
17. Time Is Running Out
18. Unnatural Selection

Rappel
19. Unintended
20. Exogenesis : Symphony, Part 1 : Overture
21. Stockholm Syndrome

Rappel 2 :
22. Take A Bow
23. Plug In Baby
24. Knights of Cydonia, Man With a Harmonica intro

 

3 commentaires

Juin 2010


Posté le 05/06/10 dans Wordle

Le site vu par Wordle.net. Mois après mois nous verrons comment il évolue !


2 commentaires

La loi de Murphy


Posté le 05/06/10 dans Beaucoup de bruit pour rien

En ce moment chaleur, entorse et révisions du bac se combinent pour me pourrir la vie.

Mais pas d'inquiétude, même si pour l'instant je poste surtout des travaux un peu anciens, dès juillet je m'y mettrai plus sérieusement. Je ne désespère pas d'un jour pouvoir vous faire lire mon roman, le début tout du moins. Sa rédaction n'est même pas encore terminée, mais je connais déjà les grandes lignes jusqu'à la fin.

En bref, bla bla pour ne pas dire grand-chose, sinon à bientôt !


Ajouter un commentaire

Les Déferlantes


Posté le 12/11/09 dans Indoors

Et voici ma participation à un concours sur le blog du Théorème de l'Escarpin (que j'ai gagné d'ailleurs !)

 

Ma lecture la plus marquante de l'été a sans aucun conteste été Les Déferlantes de Claudie Gallay. 

Un roman comme la marée, où les larmes montent aux yeux et où le sourire tangue sur les lèvres. 

D'abord on s'étonne, on renâcle : c'est quoi ce gros pavé ?! 525 pages, un grand format et de touuutes petites lettres. Elle est folle Mamie de m'avoir offert ça, je le trouve où le temps de lire entre les ballades en forêt et Sophocle pour le lycée ? 

Et puis timidement, on caresse la couverture, on apprivoise le bleu et le blanc, le phare et les lettres du titre qui disent avec une violence de mot sage "les déferlantes". Ces mots, c'est déjà la promesse d'une mer déchaînée ; on pense aux femmes des marins qui restent sur le quai à attendre, aux jours de tempête où le phare ne sauve pas tout le monde. 

Alors on s'interroge, on veut savoir. Quelle femme, quel quai, quelle tempête et quel mort enfin ? 

Alors on ouvre, doucement, on tourne les premières pages et on plonge, d'un coup. Et le titre tient sa promesse : la mer impétueuse que l'on découvre est celle des sentiments, la violence d'un chagrin qui ne veut pas se dissoudre : celui de la narratrice et de son "tu" qui saisit aux tripes. Le "tu" qu'elle adresse à un homme qu'elle aime toujours mais qui n'est plus là. Un homme dont on ne sait rien, un homme que l'on poursuit au fil des pages, entre les lignes, entre deux vagues, au fil d'une promenade de la narratrice à la recherche de ses oiseaux. 

Elles est ornithologue, la narratrice. La Hague, où elle a déménagé, c'est autant une torture qu'un refuge. Car les gens d'ici, eux aussi, ont leurs morts et leurs non-dits. On navigue en eaux troubles et les regards qu'ils s'échangent, on ne les comprend que bien plus tard. Il y en a qui se reconnaissent mais ne disent rien. Il y en a qui s'aiment mais qui ne devrait pas. 

Ici, la mer est immense mais le village donne la sensation d'un huis clos étouffant. Toujours les même lieux, le bar de Lili, l'atelier de Raphaël et le phare au loin. Tous les personnages intriguent, on voudrait tout savoir tout de suite, mais les mots ont leur rythme. On se retrouve pris au piège, à suivre le flux et le reflux des phrases, à écouter les cris des oiseaux et celui du vent, qui érode tout, émousse les passions, amour et haine liés, inextricablement. 

Les personnages semblent immobiles, cristallisés dans les vieilles rancœurs, les histoires qu'ils auraient aimés oublier depuis longtemps. Seulement voilà, il y a Lambert, arrivé un jour de tempête et il y a la narratrice qui, pour noyer son chagrin, cherche celui des autres. Dans ce livre, chaque personnage est entier, attachant. Chaque personnage a une histoire, polie longuement par les flots, à tel point qu'il faut être patient pour tout comprendre, quand bien même on avait deviné certaines choses. 

Quand bien même on trouvait 525 pages trop long, on se retrouve tout bête à la fin, avec le vague à l'âme et l'envie de partager. 

Au bout du compte, Les Déferlantes, c'est un raz-de-marée d'optimisme doux-amer.

 


4 commentaires

Connexion
Login :
Mot de passe :