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Exposition
Le voyage imaginaire d’Hugo Pratt
à la Pinacothèque jusqu’au 21 Août 2011
La Pinacothèque est loin d’être mon musée préféré. D’abord, le billet y est cher. Bin oui, 8 euros (10 euros en plein tarif) pour une étudiante habituée à ne pas payer pour visiter les musées, c’est cher. Et puis j’ai été déçue, je dois l’avouer, par l’exposition Les Romanov, tsars collectionneurs : le site m’avait promis monts et merveilles, « les trésors de l’Ermitage » et… et en fait seulement trois petites salles et seulement quatre tableaux qui m’ont vraiment plu.
Alors j’étais un peu méfiante de débourser encore 8 précieux euros (deux sandwichs de la cafétéria !) pour aller voir l’expo Hugo Pratt. Et en fait je n’ai rien regretté. Peut-être ne suis-je pas vraiment objective : après tout, j’ai grandie bercée par les embruns et l’onirisme de Pratt avant d’avoir appris véritablement à lire.
Quelle émotion donc de découvrir l’intégralité de planches originales de la mythique Ballade de la Mer Salée ! L’exposition organisée thématiquement, mêle aux croquis et aux planches, de superbes aquarelles présentes en grand nombre, justifiant, pour ceux qui en douteraient encore, la légitimité de la présence d’un dessinateur de BD dans un musée. Mention spéciale à l’éclairage qui met bien en valeur les œuvres exposées. On déambule avec plaisir, on lit les planches (en s’essayant à l’italien ou à l’espagnol la plupart du temps), on se repose devant un documentaire composé d’interviews d’Hugo Pratt.
Au final, cette exposition est très beau voyage que je vous recommande. Vous en sortirez avec quelque grain de sable au fond des poches, une envie de flamenco andalou et la tête soulée d’air marin.