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Le haïku est une structure syllabique fixe qui capture l'éphémère des saisons qui passent.
Une écriture de contrainte : 5 7 5 et une allusion à la nature.
Dans sa forme libre, seul l'instant compte.
Et ici, l'échange.
La nuit pèse
Le chant est palpable
On croit l'animal mort.
le vent soulève la nuit
le cheval hennit
et l'inquiétude nous taraude
L'aube arrive
Le cavalier est bourré au fond de la taverne.
Le destrier chie dans la paille.
La poésie martiale
s'échappe avec les tripes éparpillées
du soldat agonisant
La voleuse sanglante
court à travers champs
Le soleil la darde.
Tranchant éclat de caramel
la saveur du sang
mêlée au sucre.
La poésie s'attarde
mange un pain d'épices
rêve un instant de paix
Le temps résonne
la mélodie se disperse
sous les voutes de pierre
Des arythmies se crochent
L'écho se fait écorche
Disharmonie s'enivre.
Errance incertaine
le poète soulé d'étoiles
dans le caniveau
Absence temporaire
On se remet de sa cuite
Et on range ses affaires
Avant que ne se lève
Le vent d'automne
Apprécier l'air frais
Après le sommeil
Dans la forêt dense
Asticoter le garde-chasse.
Le chien de chasse
déçu
par ses chiots patauds.
Des questions sociales,
Peu de fierté et beaucoup d'orgueil...
Un infinité de manques
Plume rétive
la page blanche refuse
le peuplement de mes rêves
Et sinon,
qu'est-ce que tu
fais ce soir ?
La tête plongée
dans le
Droit Constitutionnel
Le dos brisé
par les
gammes byzantines.
La brocante
bric-à-brac
de vies éparpillées.
Une nuit blanche,
du son palpable,
des violences.
La nuit trop noire
le sommeil
assourdissant.
Il n'y que le travail,
qui sauve l'Homme,
de l'Homme en lui.
Il n'y a que le Chant
qui sauve l'âme
de l'oubli
La société postmoderne,
a détruit ce qui reste,
de l'âme fragile des Hommes.
Nuit hâtive
les odeurs glauques
de la ruelle éteinte
Cauchemar,
Tous les jours,
Au réveil.
Se lever
des deux pieds gauches
Sombre perspective
Mes dents se cassent,
sur les mesures,
sur la musique, encore.
De l'histoire, des dates
à ne plus savoir qu'en faire
- une envie de makrout -
Des amis,
La bombance
De hobbit l'existence.
Internet magique
le lien jamais
brisé
La mémoire,
en toute époque,
entretient l'amitié des Hommes.
Se rouler sous la couette
profiter
d'une grasse matinée
Attendre encore
et encore.
Être déçue. Encore.
Le rythme
L'oubli
vides de sens
L'absurde,
Le rire,
Salvateurs.
Des grains de beauté
en creux
sur la peau entamée
Bill Plympton,
L'impitoyable lune de miel,
1997.
Un regard, trois fois rien,
juste
des nœuds au ventre.
Rêver du métro hurlant,
y tomber
amoureux.
Un rêve, deux escaliers.
La courbe des rampes
l'élan.
Passer du temps
devant ses mails,
le perdre.
Perdre du temps
à bon escient
inventer.
=D
Le 27/08/11, Pessoa dit :
Impressionnant *.*