Curaçao, le souriceau qui poaime


Flux et reflux

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Café tricot


Posté le 31/10/11 dans Outdoors

Samedi, Margot, Juliette et moi sommes allées au café. Jusque là tout va bien. Mais en fait, ça ressemblait pas à une discussion autour d'un thé et d'un muffin.

Non, c'était sauvage, coloré, épique. C'était ça :

C'était un café tricot solidaire pour aider les personnes âgées. Cojean fournissait le lieu, Phildar la laine et les aiguilles, Innocent les smoothies et les bénévoles un peu de leur temps. Le but ? Tricoter des bonnets aux bouteilles de smoothies, vendues donc 20 centimes plus cher, 20 centimes qui reviendront aux Petits frères des pauvres. Si mon explication n'est pas claire, vous comprendrez mieux ici.

Bref, on a passé l'après-midi à rigoler, boire des fruits et regarder les réussites et les ratages des autres. Ma voisine d'en face, une parfaite inconnue, a réalisé la jolie poule, vous pouvez voir derrière un bonnet bleu à rayures qui est de ma facture, ainsi que celui sur la photo de droite. Puis sur la photo du bas il y a Margot qui vous sourit, Juliette très concentrée, Lucine debout et la Mamie de Margot occupée à son cinquième bonnet en 20 minutes (j'exagère à peine !).

Allez, zoubis, je m'en vais lire Qu'est-ce que la philosophie antique maintenant !


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The Artist


Posté le 22/10/11 dans Outdoors

C'est en véritable bataillon que nous sommes allés voir The Artist au cinéma hier soir. Sept personnes et pas une qui pense la même chose que son voisin. Après une discussion des plus animées, il a été dit que le débat serait porté au virtuel. C'est donc chose faite.

Chapeau l'artiste

- un article à la mode télérama -

The Artist

Michel Hazanavicius

  POUR - J'avais tant et tant entendu parler de ce film que je suis aller le voir tenaillée par la peur d'être déçue. J'avais bien pris garde de ne lire ni critiques ni résumés, mais difficile d'éviter Jean Dujardin invité sur le plateau de Canal + ou interviewé dans le NouvelObs. Je savais donc qu'il s'agissait de noir & blanc et de muet. J'ignorais qu'il s'agissait de mon enfance. Je vous voir venir : "Eh l'autre, elle a 19 ans, même le Technicolor elle est née après !". Effectivement. Cependant, je me souviens bien des après-midi pluvieux d'automne en famille, serrés sur le canapé, à regarder de vieux films en noir & blanc et, plus rarement, muets. Même que j'ai longtemps cru qu'avant les années 60, le monde était en noir et blanc, comme dans Le Magicien des Couleurs.

Mais je m'égarre, revenons au film lui-même. On y suit George Valentin (Jean Dujardin), star du muet que l'arrivée du sonore rend obsolète. Tandis qu'il entame une descente aux enfers des plus tragiques, la jolie figurante Peppy Miller (Bérénice Béjo, adorable), autrefois croisée sur un tournage, lui vole la vedette et devient une star du parlant.

Le scénario est prévésible, il faut le reconnaître. Et la pellicule qu'il sert contre son cœur, et le majordome fidèle qui apparaît au bon moment, et la boîte en haut de l'armoire. Mais cela n'enlève rien au charme de l'action : on observe les acteurs évoluer sur l'écran, portés par la musique, incroyablement humains malgré leur silence, leur bichromie et l'époque qu'ils représentent. L'histoire d'amour impossible nous émeut, d'autant plus qu'on se doute qu'elle finira bien. C'est Hollywood après tout.

Et si il y a quelques longueurs dûe à des scènes qui se répêtent (le feu et la boîte, le petit-déjeuner conjugal…), le film mérite d'être vu et est ponctué de très beaux moments, je pense notamment à la scène du manteau, au rêve, à la fin (qui donne la pêche) et au superbe moment du tournage où, au fil des prises, l'acteur soudain désarçonné tombe amoureux de la figurante qu'il tient dans ses bras.

En conclusion, je tiens à féliciter Hazanavicius pour son culot et pour un autre de ses films, malheureusement par trop méconnu, j'ai cité La Classe américaine. Parce que de la classe, son film en a à revendre.

CONTRE - Allez lire l'article d'Olivier (et abonnez-vous à son blog tant que vous y êtes, ce type sait de quoi il parle).


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Festiblog 2011


Posté le 22/09/11 dans Outdoors

On the road again!

Cette année encore je vais au Festiblog, en tant que visiteuse bien-sûr (si je savais tenir un crayon pour autre chose qu'écrire, ça se saurait !).

Si vous me croisez, j'aurai des sablés aux cacahuètes et des croquants aux amandes pour vous !

Et des cartes de visites…


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Harajuku


Posté le 11/09/11 dans Outdoors

Hier, une rousse amie et moi-même avons arpenté les allées du parc tout proche de la Cour St Émilion, celui là même où les plus nostalgiques d'entre nous se souviennent s'être posé les fesses entre deux dédicaces des premières sessions du Festiblog.

Mais cette fois-ci, c'est à Harajuku que je suis allée, un festival manga mais surtout fanzinesque qui fête déjà sa dixième édition. Outre les cosplays à perruques roses issus de manga, vous y croiserez aussi de superbes costumes médiévaux et steampunks. Corsets, tricornes, lunettes d'aviateurs vous feront tourner la tête dans toutes les allées. Les exposants eux-mêmes ne sont pas en reste.

L'avantage de ce petit festival, par rapport à la Japan Expo, c'est d'abord sa gratuité. Ensuite, il y a l'atmosphère plaisante du parc et, surtout, la disponibilité des exposants. Moins de monde veut aussi dire plus de temps pour papoter. Et ça, c'est très chouette.

Donc si vous n'avez rien à faire c'est après-midi, courrez-y !

Je vous recommande spécialement les stands Darjeeling, Pin UP!, la Pensine de Laurence, l'Association Vert Potam' et The Maries.

Après toutes ces aventures, vous pourrez apprécier une bonne verveine dans une tasse modèle unique nouvellement acquise au charmant stand Pin UP!

(t'as vu Piki, je te fais de la pub !)


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Hugo Pratt à la Pinacothèque


Posté le 23/04/11 dans Outdoors

Exposition

Le voyage imaginaire dHugo Pratt

à la Pinacothèque jusqu’au 21 Août 2011

 

La Pinacothèque est loin d’être mon musée préféré. D’abord, le billet y est cher. Bin oui, 8 euros (10 euros en plein tarif) pour une étudiante habituée à ne pas payer pour visiter les musées, c’est cher. Et puis j’ai été déçue, je dois l’avouer, par l’exposition Les Romanov, tsars collectionneurs : le site m’avait promis monts et merveilles, « les trésors de l’Ermitage » et… et en fait seulement trois petites salles et seulement quatre tableaux qui m’ont vraiment plu.

Alors j’étais un peu méfiante de débourser encore 8 précieux euros (deux sandwichs de la cafétéria !) pour aller voir l’expo Hugo Pratt. Et en fait je n’ai rien regretté. Peut-être ne suis-je pas vraiment objective : après tout, j’ai grandie bercée par les embruns et l’onirisme de Pratt avant d’avoir appris véritablement à lire.

Quelle émotion donc de découvrir l’intégralité de planches originales de la mythique Ballade de la Mer Salée ! L’exposition organisée thématiquement, mêle aux croquis et aux planches, de superbes aquarelles présentes en grand nombre, justifiant, pour ceux qui en douteraient encore, la légitimité de la présence d’un dessinateur de BD dans un musée. Mention spéciale à l’éclairage qui met bien en valeur les œuvres exposées. On déambule avec plaisir, on lit les planches (en s’essayant à l’italien ou à l’espagnol la plupart du temps), on se repose devant un documentaire composé d’interviews d’Hugo Pratt.

Au final, cette exposition est très beau voyage que je vous recommande. Vous en sortirez avec quelque grain de sable au fond des poches, une envie de flamenco andalou et la tête soulée d’air marin.


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